Années 80, autoradio diffusant une pop italo-groovy au volume maximal dans la décapotable chromée qui roule plein gaz sur la côte de Santorin, le mulet et la moustache au vent… ça y est, vous vous y voyez ?
Si l’on croit d’abord à une vaste blague, ce Santorini que l’on doit au boss final des beaufs Donny Benét (et puis merde, ce nom !) est aussi délicieux qu’il est kitsch. Tout rappelle à la fois le meilleur et le pire des années 80, ses mélodies de synthé rampantes, ses basses aussi rondes que le bidou à Donny et ses soli de saxo à faire bander un eunuque. Ou, comme le dit si bien Gonzaï :
[Chez Donny Benét] il y a l’Italie solaire, la Grèce en stuc, les années top-clinquantes, des îles à partouzes, du champagne de faux riche et des belvédères donnant sur des eaux méditerranéennes où ne flottent pas encore des bouts de migrants amalgamés aux déchets plastiques.
Avec le Idol de Mind Enterprises, ça vous fait un bon début de playlist pour votre prochaine virée au salon du mulet.